À quoi ressembleront nos assiettes en 2030 ?

Comment réinventer une alimentation en 2030 saine et gourmande pour faire face aux enjeux agricoles et climatiques de demain ? C’est la vocation de l’école d’ingénieurs agronomes ISARA. Apporter des réponses sur le sujet de l’agroécologie au service du « bien manger ».   

De l’incubation au déploiement d’innovations culinaires

Pour commencer, parlons de l’alimentation en 2030.

D’ici à 2030, l’augmentation de la population mondiale et les effets du changement climatique conduiront à la remise en question profonde des modèles agricoles et alimentaires mondiaux.

En France, l’agriculture fait face à la diminution du nombre d’agriculteurs. Mais aussi, les risques de dévitalisation de certains territoires et l’accès à une alimentation de qualité pour tous.

Ensuite, pour accompagner le monde agricole dans ces transitions vers des productions durables et une alimentation de qualité accessible à tous. En effet, l’ISARA forme depuis 1968 les acteurs de l’agriculture de demain. Mais aussi, l’ISARA valorise les réflexions de systèmes innovants pour permettre une alimentation saine et pérenne. Et également respectueuse des ressources naturelles. Aussi, depuis plus de cinquante ans, ce sont près de 5000 ingénieurs qui ont été formés aux techniques agroécologiques.

L’entrepreneuriat au service du futur de l’alimentation en 2030

Aussi, au-delà de la volonté de transformer les systèmes alimentaires, l’entrepreneuriat et l’innovation sont au centre de la politique de formation. En effet, l’incubateur Foodshaker by ISARA stimule l’entrepreneuriat et l’émergence de start-up dans les filières agricoles et alimentaires.

“Garantir une agriculture viable et durable, c’est assurer le renouvellement générationnel, accompagner les innovations agroécologiques et technologiques et renforcer l’attractivité de l’agriculture pour tous, citoyens et consommateurs. » Commente Pascal Désamais, le Directeur Général de l’Isara.

Depuis 2008, FoodShaker a accompagné 62 projets de création d’entreprises, se concrétisant en la création de 40 entreprises. Ces entreprises représentaient en 2020, 16,6M€ de chiffre d’affaires pour 247 emplois créés.

Une école au service des acteurs de la transition agricole et alimentaire

Lors du SIRHA, le stand de l’école a invité des starts-ups innovantes à venir présenter leurs projets : des ateliers culinaires anti-gaspi organisés par le grossiste de fruits et légumes français et déclassés, des dégustations de burgers végétaux par une start-up 100% végétale ou encore des présentations de crèmes glacées aux saveurs surprenantes, dont une d’elle a été récompensé par la médaille d’or au Concours International de Lyon 2023.

Les responsables pédagogiques et les chercheurs spécialisés présents ont de leur côté partager leur expertise, à l’instar de l’enseignant-chercheur Olivier Duchene autour du sujet des céréales pérennes, et plus particulièrement du kernza.

Imaginons l’alimentation en 2030

Aujourd’hui, nous devons fondamentalement repenser notre consommation. 

Les progrès scientifiques et technologiques, associés à la raréfaction de certains aliments et au changement climatique, vont nous conduire à un type d’alimentation très différent beaucoup plus rapidement que nous ne le pensons. 

Pourquoi le régime végan est-il une solution durable pour le futur ?

Tout d’abord, le régime végan est une solution durable d’alimentation en 2030. En effet, La production de viande fait payer un lourd tribut à notre planète.

Mais aussi, la reproduction, l’élevage et l’abattage de milliards d’animaux destinés à l’alimentation chaque année nécessitent des quantités massives de ressources naturelles, comme l’eau douce et la terre, et génèrent des quantités massives de déchets et de pollution.

En clair, notre appétit pour la viande – et le système d’élevage industriel qui le nourrit – n’est pas durable.

Voir le positif dans l’alimentation en 2030

Ensuite, notre objectif n’est pas de prôner la peur de l’avenir, mais de trouver des solutions. L’avantage, c’est que nous connaissons des mesures concrètes et applicables de manière individuelle pour faire face à la crise actuelle.

En effet, comme nous l’avons vu au début de cet article, des initiatives sont déjà prises en France pour valoriser l’innovation au sujet de l’agroécologie. Mais à notre échelle, nous pouvons aussi participer à cet effort en modifiant notre manière de consommer.

Mais aussi, chacun d’entre nous a une “empreinte carbone”, c’est-à-dire le total net des émissions de gaz à effet de serre générées par nos propres actions. Ce que nous mangeons est l’un des facteurs qui contribuent le plus à notre empreinte carbone individuelle. 

Aussi, le fait de devenir végétalien peut alléger le poids de notre alimentation sur la planète. En fait, une étude de l’université d’Oxford a montré que le fait de devenir végétalien était le “moyen le plus efficace” de réduire notre empreinte carbone, jusqu’à 73 %.

Nos meilleures recettes vegan 

Pour terminer, si vous souhaitez tester des recettes délicieuses véganes en accord avec vos valeurs, voici une sélection de nos meilleures recettes.

Healthy vegan burger

Foie gras vegan

Gruau vegan sans gluten au four healthy

Pancakes vegan au pain d’épice