Qu’est-ce que les squats ?
Nous devrions tous avoir la capacité d’exécuter un squat « cul par terre » sans aucun poids.
- Cuisse :articulation mise en jeu: coxo-fémorale, genou
- Jambe: articulation mise en jeu: genou, cheville
- Pied : cheville
Comment faire un squat ?
- angle des orteils (idéal : 5 à 7° vers l’extérieur)
- pied en trois points (talon, base du premier orteil, base du cinquième orteil)
- bascule de hanche (débuter par un recule de hanches vers l’arrière, et un avancement de la poitrine)
- création d’un torque externe (tension préalable des fessiers, maintien des genoux bien ouverts
- intégrité posturale (parfaite coordination et maintien, centre de gravité au milieu des pieds en tendant les bras devant soi, mains hauteur épaules, mains en pronation)
Un bon squat consiste à maintenir une bonne stabilité de la colonne vertébrale. Lorsque nous combinons de façon coordonnée la capacité de contraction de nos muscles du coffre et la puissance de notre inspiration, nous permettons à notre corps de bouger correctement et de soulever des poids lourds en toute sécurité.
Qu’est-ce qui différencie un squat d’un BON squat ?
- stabilité de pied
- mobilité de cheville
- stabilité de genoux
- mobilité de hanche
- stabilité de la partie lombaire de la colonne vertébrale
- mobilité de la partie thoracique de la colonne vertébrale
- stabilité de la scapula (omoplate)
- mobilité de l’épaule
C’est ici que les choses se compliquent. Car nous voyons ici que les muscles, bien qu’étant au centre du mouvement, sont malgré tout accompagnés par la technique et la mobilité. Vient s’ajouter à cela la dimension neuronale. En effet, comme tout mouvement polyarticulaire, le squat est demandant en énergie physique, musculaire et aussi mentale. Le système nerveux doit ainsi envoyer non pas une information à un muscle mais à plus de six muscles des rôles à la descente et à la montée, et de manière coordonnée.
Cela demande d’avoir créé non pas des départementales mais des autoroutes entre le cerveaux et chacun de ces muscles pour pouvoir réaliser la triple flexion puis extension de manière contrôlée et coordonnée. Ainsi, le squat permet de mettre en lumière nos problèmes de mouvements, ce qui permet de les régler au lieu de nous adapter à nos limites.
Zoom sur le squat profond : oui ou non ?
Eh bien OUI : l’équilibre entre force de cisaillement / force de compression sur le genoux reste correct et sans risque si tous les critères sont respectés (charge, vitesse, technique, mobilité, progressivité…), la plus grosse contrainte au niveau des ligaments est au dessus de d’une flexion à 90°. Cela augmente au contraire la stabilité du genou. Les douleurs apparaissent lorsque les forces de compression sont excessives, il faut squatter en profondeur uniquement en absence de douleur et si cela est adéquat aux objectifs, avec une bonne technique.
J’espère que cet article vous aura donner envie de squatter (Air Squat, Over Head Squat, Back squat barre haute ou basse, Front Squat, Wall Ball, Thrusters… la liste des possibilités est longue : amusez-vous !)
Meryl Carmona, éducatrice sportif
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